Fonctionnement d'un turboréacteur

Cette partie n' ést pas traitée dans le sujet.

Il est préférable d' avoir parcouru les 2 pages précédentes.

Rappel : Le sujet proposé fait l' hypothèse que la compression de l' air dans le compresseur et la détente dans la turbine sont isentropiques ( c' est à dire adiabatiques et réversibles).

Nous envisageons ici le cas d' une compression réelle ( non isentropique) , le logiciel permettant le paramétrage des rendements compresseur et turbine. Cela se traduira inévitablement par une baisse du rendement thermodynamique de fonctionnement du turboréacteur...

On continue de raisonner sur de l'air (grand excès par rapport à la quantité de carburant injecté ) assimilé à un gaz parfait.
Dans le diagramme enthalpique de l' air (diagramme de coordonnées h,s ), l' enthalpie massique de l' air est une fonction croissante (exponentiellement ) de l' entropie sur une courbe isobare (p = cste ) et une courbe isotherme ( T = cste ) est représentée par un segment de droite horizontal ( conséquence de la deuxième loi de JOULE).
 

 

 

Pour une compression réelle, l' entropie de la masse d' air augmente lorsque la pression augmente de p1 à p2 (deuxième principe de la thermodynamique) corrélativement à la température donc T '2 est supérieure à ce qu' est la température (T2) lorsque la compression est isentropique.

L' échauffement de l' air est supérieur lors d' une compression réelle que lors d' une compression isentropique.

Il en résulte donc une augmentation de l' enthalpie de la masse d' air pour la transformation réelle :
h'2 - h1 > h2 - h1

Le rendement de la compression réelle est alors défini de la façon suivante :

c' est à dire :
Le gaz étant parfait, en appliquant la deuxième loi de Joule et en supposant que cP de l' air est indépendant de la température, on peut écrire :

Passons maintenant à l' utilisation du programme Brayton.exe .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Richard Mauduit