Le risque de cavitation d' une pompe

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Cas d’ une pompe montée en aspiration

On envisage une installation dans laquelle une pompe montée en aspiration aspire un liquide contenu dans un réservoir situé à la côte z1 ; La référence des côtes z = 0 est prise sur l’ axe horizontal passant par l’ arbre entraînant la roue de la pompe.

 

Le raisonnement est du même type que celui de l’ installation avec pompe en charge.

En appliquant le théorème de Bernoulli entre les points 1 et e, on obtient :

H 1 – J = H e

(avec H 1 ,H e respectivement la charge aux points 1 et e ; J représente le terme des pertes de charges dans la conduite d’ aspiration), soit :

En supposant que la section du réservoir d’ alimentation est grande devant celle de la conduite d’ aspiration, on peut négliger v1 devant ve ce qui donne :

avec z1 = - h

               {A}

La condition de non-cavitation de la pompe est :

NPSH disponible   >  NPSH requis

Or :     NPSH disponible  =

 

Exemple : Le graphe ci-dessous donne l’ allure générale de l’ évolution du NPSH requis en fonction du   débit-volume.

Pour satisfaire à la condition de non-cavitation de la pompe, il faudrait :

q       Rendre les pertes de charge dans la conduite d’ aspiration le plus faible possible.

q       Eviter que la hauteur géométrique d’ aspiration h soit élevée.

q       Eviter que la pression P1 soit trop faible.

q       Eviter que la température de l’ écoulement soit « élevée » ( Ps est une fonction croissante de la température Þ l’ écart P1 - Ps  diminue alors).

Il est parfois nécessaire d’ accepter un débit plus faible pour diminuer le NPSH requis. (Vanne de réglage du débit au refoulement de la pompe).

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Richard Mauduit